L’assistance publique et la solidarité mutuelle en France avant 1789
Avant 1789 correspond aux méthodes traditionnelles de l’Assistance publique et de la solidarité mutuelle qui suppléent aux insuffisances de la prévoyance individuelle.
L’Assistance publique s’illustre classiquement par les « Poor Laws » britanniques (old Poor Law 1601, Act of settlement 1662) qui instituent l’obligation d’aider les pauvres, invalides et enfants domiciliés dans la paroisse (à la fois par charité chrétienne et nécessité de défense sociale).
La solidarité mutuelle en France repose alors sur les guildes des marchands et paysans d’origine religieuse païenne, les confréries de métiers ou de charité (par paroisse) impulsées par l’Eglise et placées sous la vocable d’un saint, le compagnonnage à base de « Devoirs » (petits artisans employés organisés en fonctionnement secret à travers le territoire) et à la fin la Société philanthropique crée en 1780 pour apporter « le bonheur au plus grand nombre » en « subvenant aux besoins des malheureux ».
L’entraide mutuelle aux malades, aux vieux, aux orphelins, aux veuves protège collectivement contre l’insécurité de l’existence.
Citer cet article comme : L’assistance publique et la solidarité mutuelle en France avant 1789, https://www.santepublique.eu/assistance-publique-solidarite-mutuelle-france-1789/ (Page consultée le 01/09/2013).